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Indonésie : Sulawesi (les Célèbes)

Publié le par Patrick & Co

Rantepao

En pays Toraja

Le lendemain de notre arrivée à Makassar, nous nous levons aux aurores pour prendre un bemo et aller à la gare routière de Dayak, située à une dizaine de kilomètres du centre-ville.

Malgré les bouchons, nous arrivons à 7h30 et avons de la chance, le premier bus pour Rantepao part à 8h.

Le voyage dure plus de 9 heures, sur une route en mauvais état.

À l'arrivée, nous nous mettons à la recherche d'une pension et nous nous installons à la Wisma Maria I, une des adresses les moins chères de la ville.

C'est drôle mais cette pension nous rappelle beaucoup celle où nous avions séjourné en… 1996. Et les souvenirs nous reviennent progressivement, notamment la terrasse glissante où j'avais failli me rompre les os en chutant sur le sol mouillé .

Pendant notre séjour, nous faisons la connaissance d'une famille de Français, Frédéric, Guylaine et leurs deux filles Thaïs et Gaby, installés dans la même guest-house que nous et qui voyagent pendant une année en Asie .

Pendant notre séjour à Rantepao, nous faisons la connaissance d'une famille de Français, Frédéric, Guylaine et leurs deux filles Thaïs et Gaby, installés dans la même pension que nous et qui voyagent une année en Asie .
Sulawesi, arrivée en pays Toraja
Sulawesi, arrivée en pays Toraja

Sulawesi, arrivée en pays Toraja

Rantepao : plomberie (avant et après intervention de Patrick ;-) et électricité dans notre chambre à la Wisma Maria 1...
Rantepao : plomberie (avant et après intervention de Patrick ;-) et électricité dans notre chambre à la Wisma Maria 1...
Rantepao : plomberie (avant et après intervention de Patrick ;-) et électricité dans notre chambre à la Wisma Maria 1...

Rantepao : plomberie (avant et après intervention de Patrick ;-) et électricité dans notre chambre à la Wisma Maria 1...

Rantepao : point de vue sur la ville
Rantepao : point de vue sur la ville

Rantepao : point de vue sur la ville

Rantepao est une des villes les plus importantes du pays Toraja, une région située dans le Sud de Sulawesi, sur les hauts plateaux. En majorité protestants, les Toraja restent animistes et chaque famille a le souci de gagner suffisamment d'argent pour offrir de dignes funérailles à ses défunts. Les familles des classes supérieures sont ensevelies dans des grottes ou dans des tombes suspendues sur des falaises abruptes, gardées par des "tau tau" (des effigies de bois grandeur nature). Les buffles constituent un symbole social et représentent un signe de richesse et de pouvoir. Les maisons traditionnelles ("tongkonan" en indonésien), ont un toit retroussé à chaque extrémité et des cornes de buffles décorent le haut pilier central, en face de l'entrée.

Nous louons des scooters pendant 2 jours, pour parcourir les villages disséminés autour de Rantepao.

autour de Rantepao : maisons traditionnelles Toraja
autour de Rantepao : maisons traditionnelles Toraja
autour de Rantepao : maisons traditionnelles Toraja

autour de Rantepao : maisons traditionnelles Toraja

Pendant notre premier jour de visite, nous allons au grand marché de Rantepao : le Pasar Bolu, où se tient tous les 6 jours une grande vente de buffles, évènement social important pour les habitants de toute la région. Avant de prendre la route, notre loueur de scooters nous a indiqué que nous étions un jour de grand marché .

Dans un grand champ à côté du marché traditionnel, les vendeurs de buffles bichonnent leurs animaux, les nourrissent et les aspergent d'eau afin de les présenter sous leur meilleur aspect aux acheteurs qui se présentent. Un buffle se vend en moyenne 2000€, une somme considérable en Indonésie.

Rantepao : Pasar Bolu, vente de buffles, de cochons (transportés en brouette) et de poussins...
Rantepao : Pasar Bolu, vente de buffles, de cochons (transportés en brouette) et de poussins...
Rantepao : Pasar Bolu, vente de buffles, de cochons (transportés en brouette) et de poussins...
Rantepao : Pasar Bolu, vente de buffles, de cochons (transportés en brouette) et de poussins...
Rantepao : Pasar Bolu, vente de buffles, de cochons (transportés en brouette) et de poussins...
Rantepao : Pasar Bolu, vente de buffles, de cochons (transportés en brouette) et de poussins...

Rantepao : Pasar Bolu, vente de buffles, de cochons (transportés en brouette) et de poussins...

Après la visite du marché, nous prenons la route du Sud qui mène à Londa où une vaste grotte funéraire est gardée par des tau tau installés sur un balcon taillé dans la roche.

Londa : site funéraire et tau-tau
Londa : site funéraire et tau-tau
Londa : site funéraire et tau-tau
Londa : site funéraire et tau-tau

Londa : site funéraire et tau-tau

Puis nous continuons en direction de Sagalla sur une petite route bordée de rizières et nous nous arrêtons aux sépultures de bébés de Kambira. Les Toraja déposent les corps de leurs nourrissons décédés dans le tronc d'un arbre, verticalement, la croyance voulant qu'ils continuent de grandir avec l'arbre.

Kambira : les arbres où sont déposés les corps des nourissons
Kambira : les arbres où sont déposés les corps des nourissons
Kambira : les arbres où sont déposés les corps des nourissons
Kambira : les arbres où sont déposés les corps des nourissons

Kambira : les arbres où sont déposés les corps des nourissons

Au milieu de belles rizières, le site funéraire de Lemo est le plus connu du pays Toraja.

Le plus grand balcon abrite une dizaines de personnages qui tendent les bras en avant sans qu'on sache quelle est la signification de ce geste.

Lemo, le site le plus connu du pays Toraja
Lemo, le site le plus connu du pays Toraja
Lemo, le site le plus connu du pays Toraja
Lemo, le site le plus connu du pays Toraja
Lemo, le site le plus connu du pays Toraja
Lemo, le site le plus connu du pays Toraja
Lemo, le site le plus connu du pays Toraja
Lemo, le site le plus connu du pays Toraja
Lemo, le site le plus connu du pays Toraja

Lemo, le site le plus connu du pays Toraja

Nous terminons la journée par la visite de Ke'te Kesu, renommé pour ses sculptures sur bois, ses Tongkonan et ses sépultures suspendues, les cercueils de bois étant accrochés à des poutres.

Ke'te Kesu
Ke'te Kesu
Ke'te Kesu
Ke'te Kesu
Ke'te Kesu
Ke'te Kesu
Ke'te Kesu
Ke'te Kesu

Ke'te Kesu

Pour la deuxième journée en scooter, nous prenons la direction opposée et allons parcourir les petites routes de montagnes, au Nord de Rantepao. Les paysages aux abords de Batutumonga sont magnifiques. Les rizières en terrasses se succèdent et à chaque virage, une vue plongeante sur un décor de carte postale nous contraint à nous arrêter pour une pause photo 

Batutumonga, au Nord de Rantepao
Batutumonga, au Nord de Rantepao
Batutumonga, au Nord de Rantepao
Batutumonga, au Nord de Rantepao
Batutumonga, au Nord de Rantepao
Batutumonga, au Nord de Rantepao
Batutumonga, au Nord de Rantepao

Batutumonga, au Nord de Rantepao

Au-dessus de Lempo, nous passons un barrage filtrant. Des écoliers qui rentrent de l'école ont tendu une perche de bambou en travers de la route pour "racketter" les véhicules. Ils nous réclament des bonbons mais nous n'en avons pas… (tidak ada, kami tidak puniah…), alors ils lèvent leur perche, toujours avec le sourire .

Après la pause déjeuner, nous cherchons le chemin de trekking qui mène de Pana à Tikala. Mais à chaque fois que nous nous arrêtons pour demander à un villageois où se trouve ce chemin de randonnée, on nous répond que seule une route relie les deux villages. Tant pis pour la balade à pied, nous faisons la route en scooter, et quelle route !

Sur la première partie, tout se passe bien et les quelques nids de poule n'ont rien de bien méchant. Mais plus nous avançons, plus la route est défoncée. Christelle préfère me laisser son scooter et parcourir à pied les endroits les plus délicats. Nous mettons beaucoup de temps pour effectuer les 4 kilomètres qui séparent les deux villages. Heureusement, nous arrivons à la route bitumée avant qu'éclate une grosse averse. S'il avait plu quelques minutes plus tôt, les passages dans la boue auraient été impraticables…

sur la route entre Batutumonga et Tikala
sur la route entre Batutumonga et Tikala
sur la route entre Batutumonga et Tikala
sur la route entre Batutumonga et Tikala
sur la route entre Batutumonga et Tikala
sur la route entre Batutumonga et Tikala

sur la route entre Batutumonga et Tikala

Tentena

Un voyage un peu plus long que prévu…

Le trajet entre Rantepao et Tentena doit durer 10 heures selon notre guide de voyage mais entre 12 à 13 heures d'après l'employé qui nous a vendu les billets.

Nous prenons le bus à 8 h, mais ne quittons la ville que vers 8h45. À l'intérieur du bus, nous ne sommes quasiment que des Européens (la famille de Français rencontrés à la pension et 4 couples de voyageurs au long cours).

Les premiers kilomètres, autour de Rantepao, nous font traverser de magnifiques rizières, puis la route serpente dans la montagne.

Vers 10h30, le chauffeur s'arrête dans un petit village et disparaît sans dire un mot. Nous pensons qu'il est allé manger, mais nous n'avons pas faim et préférons attendre le prochain arrêt. Nous n'avons parcouru qu'une quarantaine de kilomètres…

Vers 13h30, nous nous arrêtons à une station essence. Frédéric (le père de la famille) va trouver le chauffeur et lui demande quand il compte s'arrêter pour manger. Apparemment, il n'a pas prévu de s'arrêter avant 17h… Heureusement, nous obtenons qu'il fasse un arrêt supplémentaire à 15h.

Nous devons être en retard puisque la pause de 17h a lieu à 18h30. Dans le restaurant, Le prix du "nasih ayam" (riz poulet) est exagéré (le double du prix normal). Résultat : personne ne mange, sauf le chauffeur.

Quand nous remontons dans le bus, nous lui demandons le temps qu'il nous reste à parcourir. D'après lui, il reste "kira kira" (environ) 3 heures.

Mais c'était sans compter sur l'état de la route et des écoulements de boue…

Vers 21h30, nous nous arrêtons derrière une longue file de véhicules qui semblent stationnés là depuis un bon moment. Renseignements pris, la route est coupée entre 20h et 23h. Notre chauffeur en profite pour s'allonger sur le tableau de bord et dormir…

Dommage, nous n'étions qu'à une quinzaine de kilomètres de Tentena.

Un peu avant 23h, la route est enfin ré-ouverte !

Mais rien n'est prévu pour organiser la circulation et après 5 minutes, nous sommes de nouveau bloqués. Dans un désordre indescriptible, tous les véhicules essaient de passer mais seule une voie est praticable, et des camions se trouvent enlisés dans plus de 20cm de boue. Résigné, notre chauffeur se rallonge alors pour essayer de dormir un peu.

Vers 1h30 du matin, un miracle se produit et le camion qui bloquait la route arrive enfin à se dégager, ce qui nous permet de passer.

Nous arrivons à Tentena un peu avant 2h du matin. Nous sommes 12 touristes à descendre du bus. Le terminal n'est qu'un simple abri sous des tôles…

Bien sûr, à cette heure-là, il n'y a pas de bentor (moto taxi) pour nous conduire à un hôtel…

Alors, nous proposons au chauffeur de notre bus de tous nous emmener au Victory hotel, à 4 kilomètres, contre 100 000Rps. À ce tarif, difficile pour lui de refuser…

Au Victory hotel, nous tambourinons 5 bonnes minutes à l'entrée avant qu'une employée nous ouvre la porte, étonnée de voir apparaître 12 personnes devant elle.

C'est presque inespéré, elle a suffisamment de chambres pour loger tout le monde !

Après 18 heures de voyage, nous pouvons enfin aller dormir .

Repos à Tentena

Nous restons deux jours à Tentena.

Le premier jour, le temps est gris et pluvieux et nous préférons reporter la visite de la région au lendemain. Le personnel de l'hôtel est très sympathique et nous fournit beaucoup de renseignements sur ce que nous pouvons faire et sur la suite de notre voyage aux îles Togean.

Nous profitons de cette journée de repos pour aller chez le coiffeur et rattraper la séance d'école que nous n'avons pas pu faire dans le bus hier…

Le lendemain, nous louons des scooters.

La route qui mène à la cascade de Air Terjun Salopa est peu fréquentée et c'est un plaisir de traverser les villages et la campagne sans se soucier de la circulation. Un peu avant d'arriver aux chutes, nous passons dans un village balinais très fleuri avec des temples hindous, comme à Bali.

La cascade de Air Terjun Salopa est belle et avec tout ce qu'il a plu hier et dans la nuit, le débit est suffisamment important pour que l'eau ruisselle en torrent le long des roches érodées.

Tentena : ailes de chauve-souris, spécialité culinaire ;-)

Tentena : ailes de chauve-souris, spécialité culinaire ;-)

près de  Tentena, Air Terjun Salopa
près de  Tentena, Air Terjun Salopa

près de Tentena, Air Terjun Salopa

près de Tentena, village Balinais
près de Tentena, village Balinais
près de Tentena, village Balinais

près de Tentena, village Balinais

Après la cascade, nous prenons la direction de Siuri, en bord du lac Poso. Ce lac est le troisième plus grand d'Indonésie. La route qui le surplombe serpente par endroits sur un chemin caillouteux en mauvais état. Du côté de la montagne, de nombreux éboulements ont rendu les parois rocheuses très friables.

Nous roulons des kilomètres et des kilomètres avant de trouver un rumah makan (restaurant) où nous pouvons nous arrêter pour manger.

Quand nous remontons sur nos scooters, des nuages gris très menaçants couvent un orage au loin et nous préférons rentrer vers Tentena avant qu'il éclate. Vu l'état de la route que nous avons empruntée à l'aller, il vaut mieux avaler des kilomètres tant que la chaussée est encore sèche.

Nous arrivons à Tentena juste à temps .

près de Tentena, autour du Lac Poso
près de Tentena, autour du Lac Poso
près de Tentena, autour du Lac Poso
près de Tentena, autour du Lac Poso

près de Tentena, autour du Lac Poso

Les îles Togean

De Tentena, nous partons ensuite pour Ampana.

Comme nous étions nombreux à l'hôtel à nous rendre à Ampana, nous avons "charterisé" des véhicules qui nous coûtent pratiquement le même prix que les transports locaux, les ennuis en moins…

Depuis le port d'Ampana, des ferries partent environ tous les 2 jours en direction des Togean.

Le bateau est un vieux rafiot en bois, dans lequel s'entassent les familles indonésiennes et les rares touristes qui ont pris la même route que nous depuis Makassar (nous sommes au total une petite vingtaine). 

Ampana, le port

Ampana, le port

Ampana, départ pour les îles Togean à bord du Puspita
Ampana, départ pour les îles Togean à bord du Puspita

Ampana, départ pour les îles Togean à bord du Puspita

en mer pour les îles Togean
en mer pour les îles Togean

en mer pour les îles Togean

Les îles Togean se méritent et il faut du temps pour les atteindre depuis Makassar. Si on compte le temps passé en bus, en minibus et en bateau, on arrive à un total de 36 heures de voyage…

Dès que nous approchons des premières îles, la magie opère. Des eaux émeraude bordent les îlots au milieu de l'océan bleu encre, un village Bajau construit sur pilotis, isolé, se dresse au-dessus des flots (les Bajau sont des peuples semi-nomades vivant sur la mer).

 

Kadidiri Island - Paradise Resort

Aux Togean, tous les hébergements sont en pension complète.

À  Ampana, on nous a proposé d'aller au Kadidiri Paradise Resort. C'est un resort au-dessus de notre budget mais après une bonne remise (la pension complète nous coûte finalement 13,50€ par personne), nous décidons de nous y installer pour une semaine.

Notre double bungalow est très spacieux et la terrasse, qui mesure plus de 25m², nous permet d'installer les hamacs sans problème.

Kadidiri paradise resort
Kadidiri paradise resort
Kadidiri paradise resort
Kadidiri paradise resort

Kadidiri paradise resort

Devant le resort, un long ponton de bois surplombe le lagon et on peut, à son extrémité, descendre dans l'eau par une succession de 4 poutrelles en bois (abruptes) pour aller faire du snorkeling. 

Kadidiri paradise resort
Kadidiri paradise resort

Kadidiri paradise resort

Il y a des coraux sur toute la largeur de la baie mais malheureusement beaucoup sont morts. Notre activité quotidienne se résume à des plongées avec nos masques et nos tubas pour aller admirer la faune et la flore sous-marines.

Kadidiri, snorkeling
Kadidiri, snorkeling

Kadidiri, snorkeling

Les repas sont pris en commun, dans la grande salle de restaurant, avec les autres touristes. C'est la saison basse et ne nous ne sommes pas nombreux (le jour de notre arrivée, il n'y avait que 2 Hollandais dans tout la pension…).

Pourtant, en début de semaine, on nous annonce que l'hôtel sera complet vendredi prochain et qu'on ne pourra pas séjourner une nuit supplémentaire comme nous le souhaitions, le temps d'attendre le ferry qui doit nous mener à Katupat, notre prochaine destination… Les Indonésiens bénéficient de deux jours de congés et tous les hébergements de l'île ont été réservés. Nous nous trouverons sans toit…

Le personnel de notre resort ne nous aide pas à trouver une solution et c'est la gérante du Black Marlin, l'établissement voisin (et concurrent), qui nous trouve deux chambres pour vendredi à Wakai, sur l'île principale des Togean.

La veille de notre départ, à midi, la jeune gérante de notre hôtel a le culot de nous demander si nous pouvons lui rendre service et nous entasser dans une même chambre, la dernière nuit, afin de libérer un bungalow pour des Indonésiens qui arrivent le soir même. Elle s'est trompée dans ses réservations et il lui manque une chambre… Nous lui faisons comprendre, avec le sourire, qu'elle ne nous a pas beaucoup aidés deux jours plus tôt quand elle nous a annoncé qu'il n'y avait plus de place pour nous en fin de semaine. Elle accepte notre refus sans broncher  !

Il faut ajouter que dans la matinée, elle avait proposé à sept Français (dont la famille rencontrée à Rantepao, puis à Ampana) de dormir dans le grenier au-dessus du restaurant (sans sanitaire), pour 10€ par personne (presque aussi cher que le tarif d'un bungalow). Autant dire qu'ils ont une drôle de conception du service dans cet hôtel...

Si nous pouvons donner un conseil : le Kadidiri Paradise Resort est à éviter !

Wakai

Nous arrivons vendredi matin à Wakai. Il n'y a pas grand-chose à voir dans le village et il fait chaud et très humide. Nous trouvons (difficilement) un endroit pour manger. À midi et demie, les restaurants ferment déjà leur porte et nous déjeunons dans une curieuse salle à manger (une chambre ?) où la cuisinière a installé son lit… Si on ne nous avait pas dirigés vers cet endroit, cela aurait été impossible de penser trouver un restaurant ici.

Wakai, la "plage" de la pension :-)
Wakai, la "plage" de la pension :-)
Wakai, la "plage" de la pension :-)
Wakai, la "plage" de la pension :-)

Wakai, la "plage" de la pension :-)

Wakai, un restaurant très intime...

Wakai, un restaurant très intime...

Le soir, nous avons moins de chance puisqu'aucun restaurant n'est ouvert ! Nous achetons des nouilles en sachet que nous faisons chauffer dans la cuisine de la pension.

Nous sommes contents de reprendre le ferry, le lendemain, et de quitter Wakai pour aller sur l'île de Katupat.

de Wakai à Katupat
de Wakai à Katupat

de Wakai à Katupat

Katupat Island - Fadhila cottages

Il y a des endroits où l'on se sent bien et où l'on a envie de rester. C'est exactement ce que nous avons ressenti lorsque nous sommes arrivés chez Fadhila cottages, sur l'île de Katupat.

La pension se trouve en face d'un petit village, sur une île privée. Les bungalows sont confortablement nichés sous un rideau de cocotiers, en face de la mer. Le personnel est aux petits soins pour les touristes (la nourriture est excellente et copieuse) et il se crée un lien de complicité avec les membres de la famille qui travaillent ici et qui sont tous très sympathiques.

Katupat, Fadhila cottages
Katupat, Fadhila cottages
Katupat, Fadhila cottages
Katupat, Fadhila cottages
Katupat, Fadhila cottages
Katupat, Fadhila cottages
Katupat, Fadhila cottages
Katupat, Fadhila cottages

Katupat, Fadhila cottages

Katupat, séance de devoirs compliquée par Tsin-Tsin, la petite chatte de la pension. Ausy, dernier arrivé dans les lieux ;-)
Katupat, séance de devoirs compliquée par Tsin-Tsin, la petite chatte de la pension. Ausy, dernier arrivé dans les lieux ;-)
Katupat, séance de devoirs compliquée par Tsin-Tsin, la petite chatte de la pension. Ausy, dernier arrivé dans les lieux ;-)

Katupat, séance de devoirs compliquée par Tsin-Tsin, la petite chatte de la pension. Ausy, dernier arrivé dans les lieux ;-)

Nous avons également la chance de rencontrer d'autres voyageurs au long cours qui sont tombés sous le charme de ce petit paradis et ont décidé d'y séjourner pendant plusieurs semaines. Nous sympathisons et échangeons nos anecdotes et nos bons plans avec Ted et Lucile, Antoine et Sandra. Quelques jours plus tard, Vincent, Laurie et leurs 2 enfants Timéo et Maélie, en voyage d'un an autour du monde, viennent grossir le groupe. À croire qu'il n'y a que des Français qui voyagent aux Togean…

Nous passons dix jours très agréables dans cette paisible pension.

Chaque jour, nous allons faire du snorkeling. Il y a de très beaux récifs coralliens sur toute la longueur de la côte et nous profitons également des tours organisés en barque à moteur pour aller visiter les autres spots trop éloignés, notamment le reef 5, proche de Malenge et le reef 1, au large de Katupat, qui offrent une visibilité sous l'eau parfaite (merci à Ted qui nous a autorisés à utiliser ses photos sous-marines).

Ces sorties nous permettent également de visiter le village Bajau de Malenge (avec ses maisons sur pilotis) relié à l'île principale par un impressionnant ponton de bois de 800m.

Katupat, partie de pêche

Katupat, partie de pêche

Katupat, sorties snorkeling (photos de Ted, sauf celle de la tortue que nous devons à Romain :-) )
Katupat, sorties snorkeling (photos de Ted, sauf celle de la tortue que nous devons à Romain :-) )
Katupat, sorties snorkeling (photos de Ted, sauf celle de la tortue que nous devons à Romain :-) )
Katupat, sorties snorkeling (photos de Ted, sauf celle de la tortue que nous devons à Romain :-) )
Katupat, sorties snorkeling (photos de Ted, sauf celle de la tortue que nous devons à Romain :-) )
Katupat, sorties snorkeling (photos de Ted, sauf celle de la tortue que nous devons à Romain :-) )
Katupat, sorties snorkeling (photos de Ted, sauf celle de la tortue que nous devons à Romain :-) )

Katupat, sorties snorkeling (photos de Ted, sauf celle de la tortue que nous devons à Romain :-) )

Malenge, village Bajau (nomades de la mer)
Malenge, village Bajau (nomades de la mer)
Malenge, village Bajau (nomades de la mer)
Malenge, village Bajau (nomades de la mer)
Malenge, village Bajau (nomades de la mer)
Malenge, village Bajau (nomades de la mer)

Malenge, village Bajau (nomades de la mer)

Proche de Katupat se trouve un lac alimenté par la mer et qui a la particularité d'abriter de nombreuses méduses non urticantes. On peut s'y baigner et les laisser nous toucher sans aucun risque même s'il y a peu de méduses à cette époque.

Pas très loin du lac aux méduses se trouve une belle mangrove, très étendue, que l'on peut traverser en empruntant un pont aménagé pour les touristes. Notre capitaine nous dit que l'on peut parfois voir des crocodiles mais ce sont surtout les moustiques qui nous préoccupent pendant la traversée 

Katupat, sortie en mer : rencontre magique avec des dauphins (un peu timides), lac aux méduses, Karina beach et la mangrove
Katupat, sortie en mer : rencontre magique avec des dauphins (un peu timides), lac aux méduses, Karina beach et la mangrove
Katupat, sortie en mer : rencontre magique avec des dauphins (un peu timides), lac aux méduses, Karina beach et la mangrove
Katupat, sortie en mer : rencontre magique avec des dauphins (un peu timides), lac aux méduses, Karina beach et la mangrove
Katupat, sortie en mer : rencontre magique avec des dauphins (un peu timides), lac aux méduses, Karina beach et la mangrove
Katupat, sortie en mer : rencontre magique avec des dauphins (un peu timides), lac aux méduses, Karina beach et la mangrove
Katupat, sortie en mer : rencontre magique avec des dauphins (un peu timides), lac aux méduses, Karina beach et la mangrove
Katupat, sortie en mer : rencontre magique avec des dauphins (un peu timides), lac aux méduses, Karina beach et la mangrove

Katupat, sortie en mer : rencontre magique avec des dauphins (un peu timides), lac aux méduses, Karina beach et la mangrove

Pendant notre séjour, nous allons aussi au village situé en face de notre île. Saiful, un des frères de la gérante du Fadhila cottages, y a créé une association avec l'aide de Marion (une Française) qui vise à mieux respecter l'environnement dans les Togean et à limiter le nombre de déchets jetés à la mer. Son projet pilote se limite à ce village mais il a bien l'intention d'exporter l'idée aux autres îles alentour, d'autant qu'il a permis de créer 2 emplois pérennes (https://www.helloasso.com/associations/everto-france).

Le village compte de nombreuses poubelles avec un tri sélectif et comparé aux autres villages, il est vraiment très propre !

Chaque samedi matin, les femmes et les touristes qui le souhaitent vont ramasser les papiers qui restent, dans les rues ou sous les pilotis des habitations, ou bien vont pêcher les acanthasers pourpres (sortes d'étoiles de mer) qui prolifèrent et dévorent le corail.

Munis de sacs de toile, nous parcourons les rues pour amasser les détritus, dans une ambiance très sympathique. Les Indonésiens sont de grands enfants et tout est prétexte à la rigolade !

Katupat village (le terrain de sport sert aussi bien aux enfants qu'aux animaux ;-) )
Katupat village (le terrain de sport sert aussi bien aux enfants qu'aux animaux ;-) )
Katupat village (le terrain de sport sert aussi bien aux enfants qu'aux animaux ;-) )
Katupat village (le terrain de sport sert aussi bien aux enfants qu'aux animaux ;-) )
Katupat village (le terrain de sport sert aussi bien aux enfants qu'aux animaux ;-) )

Katupat village (le terrain de sport sert aussi bien aux enfants qu'aux animaux ;-) )

Katupat village, batterie artisanale

Katupat village, batterie artisanale

Katupat village, "plastic tour" avec les touristes qui le souhaitent. Belle initiative
Katupat village, "plastic tour" avec les touristes qui le souhaitent. Belle initiative

Katupat village, "plastic tour" avec les touristes qui le souhaitent. Belle initiative

Katupat, acanthasers pourpre, étoile de mer très venimeuse, véritable plaie des océans, espèce invasive à fort potentiel de destruction sur les récifs coralliens

Katupat, acanthasers pourpre, étoile de mer très venimeuse, véritable plaie des océans, espèce invasive à fort potentiel de destruction sur les récifs coralliens

Après plus d'une semaine de repos chez Fadhila, il faut penser à partir pour Gorontalo où nous devons demander une extension de visa d'un mois.

Et là, les choses se compliquent.

La veille de notre départ, nous apprenons que le ferry qui effectue le trajet Wakai - Gorontalo est à quai pour maintenance et ne repassera pas avant 2 semaines ! Impossible pour nous de rester bloquer ici aussi longtemps, le dépassement de la date de validité de notre visa nous coûterait 20 USD par personne et par jour…

Pendant 2 jours, nous évaluons toutes les possibilités qui s'offrent à nous. Saiful se démène comme il peut pour nous trouver des solutions et passe des heures dans la montagne (seul endroit où il est possible de capter un signal téléphonique) à appeler à droite et à gauche.

Katupat village, 30mn de trek dans la jungle pour atteindre une plaine, seul endroit d'où l'on peut envoyer des sms ou tenter de joindre un correspondant au téléphone...
Katupat village, 30mn de trek dans la jungle pour atteindre une plaine, seul endroit d'où l'on peut envoyer des sms ou tenter de joindre un correspondant au téléphone...

Katupat village, 30mn de trek dans la jungle pour atteindre une plaine, seul endroit d'où l'on peut envoyer des sms ou tenter de joindre un correspondant au téléphone...

Katupat, dernière soirée très chaleureuse au Fadhila Cottages ; Flo et Mimine ;-)
Katupat, dernière soirée très chaleureuse au Fadhila Cottages ; Flo et Mimine ;-)

Katupat, dernière soirée très chaleureuse au Fadhila Cottages ; Flo et Mimine ;-)

De Katupat à Gorontalo

Finalement, nous pouvons aller à Gorontalo en passant par Dolong, un village situé à l'extrémité Est des Togean. Là, un ferry assure la liaison deux fois par semaine avec Marissa, une petite ville située à 4 heures de bus de Gorontalo.

C'est donc de bon matin que notre journée de voyage commence. Nous nous levons à 3h15. Ida (la gérante) et Dian sont déjà levées et nous ont préparé un petit déjeuner à prendre sur le bateau, c'est super sympa de leur part.

Un peu avant 4h, nous montons dans notre pirogue à moteur et disons au revoir à tous ceux qui se sont levés, ou qui ne se sont pas couchés comme Opo et Antoine .

L'autre famille de Français (Vincent, Laurie et leurs enfants) nous accompagne sur une deuxième pirogue.

À 4h, il fait nuit noire mais nos capitaines arrivent à se repérer grâce aux îles qui se détachent dans l'obscurité. Nous avons beaucoup de chance parce que le ciel est clément, contrairement aux jours précédents où il est tombé des trombes d'eau au petit matin.

Vers 6h, le soleil se lève et les paysages sont magnifiques. La mer est calme et transparente, nous avons l'impression de naviguer sur un immense lac.

Nous arrivons à Dolong à 6h30, le ferry arrive une demi-heure plus tard.

Dolong (lever de soleil à 5h20)
Dolong (lever de soleil à 5h20)
Dolong (lever de soleil à 5h20)

Dolong (lever de soleil à 5h20)

La traversée de Dolong à Marissa prend plus de temps que ce que nous pensions et nous mettons 6h au lieu des 4h prévues. À Marissa, il faut négocier le tarif d'un minibus pour aller à Gorontalo. Cela nous prend trois quarts d'heure avant que nous puissions partir et nous ne nous mettons en route qu'à partir de 15h.

Il y a 4 heures pour aller à Gorontalo et nous arrivons au Liberty hotel vers 19h. Heureusement, nous trouvons de la place pour caser tout le monde.

Après 15 heures de voyage, la douche fait un bien fou.

6h de traversée vers Marissa, ça fatigue
6h de traversée vers Marissa, ça fatigue
6h de traversée vers Marissa, ça fatigue

6h de traversée vers Marissa, ça fatigue

Marissa, 2 motos et un bentor (tuk-tuk) dans une petite camionnette, même pas peur...

Marissa, 2 motos et un bentor (tuk-tuk) dans une petite camionnette, même pas peur...

Marissa, qui est pris qui croyait prendre ;-)

Marissa, qui est pris qui croyait prendre ;-)

L'extension du visa

Ririn, l'employée du Liberty Hotel, nous a gentiment proposé à notre arrivée d'être notre sponsor et de nous accompagner pour effectuer les formalités de demande d'extension de visa au bureau de l'immigration. Ce qu'elle avait oublié de nous dire, c'est qu'elle monnayait son service 100 000 Rps par personne (soit 400 000 Rps pour nous quatre !).

C'est un montant considérable quand on sait que son salaire pour une journée de travail à l'hôtel lui rapporte 50 000 Rps. Autant dire que pour une heure de présence au bureau de l'immigration, elle nous réclame l'équivalent de 8 jours de travail ! Son sourire de façade s'estompe quand nous lui faisons comprendre que nous sommes écœurés par son comportement et qu'elle ne doit pas compter sur nous pour lui régler une telle somme. Quand hier elle nous a si "gentiment" proposé de nous accompagner, jamais elle ne nous a dit qu'elle espérait un tel pourboire pour nous rendre ce service. Et nous qui comptions la remercier en lui donnant 20 000 Rps…

De retour à l'hôtel, nous faisons nos sacs et changeons de pension.

Baignade avec les requins baleines

À quelques kilomètres de Gorontalo, il est possible de nager avec des requins baleines. On nous en avait parlé quand nous étions chez Fadhila et nous avions trouvé que cela pourrait être une expérience intéressante.

Quand nous arrivons sur la plage, nous sommes un peu surpris de voir comment les Indonésiens tirent parti de la présence de ces géants des mers. Ils ont délimité une zone de nourrissage avec des bouées où les pirogues et les nageurs peuvent aller à la rencontre des requins. Bien sûr, il faut payer un droit d'entrée puis on peut partir à la nage. Après quelques mètres de brasse seulement, un impressionnant tombant fait une rupture avec la côte. L'eau est trouble et on n'y voit pas à plus de 5 mètres, cela rend l'atmosphère encore plus angoissante. Quand nous apercevons les premiers requins, nous ne pouvons manquer d'être impressionnés par leur taille. Ils nous frôlent et nous ne les voyons apparaître qu'au dernier moment. La gueule grande ouverte, ils dévorent les crevettes sans trop se soucier de notre présence et on a l'impression qu'ils pourraient nous avaler tout cru. Le plus gros que nous voyons doit mesurer un peu plus de 7 mètres (un gros bébé). Après quelques minutes, nous arrivons à nous détendre et à nager plus sereinement, sans toutefois relâcher notre attention .

Gorontalo, plongée au milieu de jeunes requins baleines, très très impressionnants...
Gorontalo, plongée au milieu de jeunes requins baleines, très très impressionnants...
Gorontalo, plongée au milieu de jeunes requins baleines, très très impressionnants...
Gorontalo, plongée au milieu de jeunes requins baleines, très très impressionnants...
Gorontalo, plongée au milieu de jeunes requins baleines, très très impressionnants...
Gorontalo, plongée au milieu de jeunes requins baleines, très très impressionnants...
Gorontalo, plongée au milieu de jeunes requins baleines, très très impressionnants...

Gorontalo, plongée au milieu de jeunes requins baleines, très très impressionnants...

En attendant notre visa…

Notre séjour à Gorontalo s'avère plus long que prévu.

Nous avons déposé les passeports et notre demande de visa au bureau de l'immigration le lendemain de notre arrivée (jeudi) mais nous ne pouvons venir les retirer qu'à partir de mardi après-midi… Cet épisode nous retient donc six jours ici !

En attendant de pouvoir bouger de nouveau, nous profitons de la bonne connexion internet de notre homestay pour mettre notre blog à jour et organiser la suite de notre voyage.

Manado et Pulau Bunaken

Dès que nous récupérons nos passeports (hourrah !), nous filons à la gare routière pour acheter des billets de bus pour Manado, le lendemain. Encore un endroit où nous avons décidé d'aller au dernier moment, sur les conseils d'autres voyageurs.

Par ailleurs, le prochain bateau Pelni entre Makassar et Labuanbajo, sur la côte Ouest de Florès, ne part que le 1er juin ce qui nous laisse une semaine de battement. Alors, autant passer du bon temps sur l'île de Bunaken, au Nord de Manado…

Le départ pour Manado est matinal (le réveil sonne à 4h30, il faut que nous soyons à la gare à 5h30. Et non, le voyage ça n'est pas que des vacances ) et nous mettons 10 heures pour atteindre la localité la plus septentrionale des Célèbes. Il nous faut rester une nuit dans cette grosse ville de 450 000 habitants aux nombreux centres commerciaux, congestionnée par la circulation.

 

De Manado, nous prenons ensuite le ferry qui assure la liaison quotidienne avec Bunaken, une île réputée pour ses fonds sous-marins, et nous optons pour Daniel's homestay, une pension qui entre dans notre budget.

 

 

de Gorontalo à Manado

de Gorontalo à Manado

Port de Manado, public boat vers Bunaken
Port de Manado, public boat vers Bunaken
Port de Manado, public boat vers Bunaken
Port de Manado, public boat vers Bunaken

Port de Manado, public boat vers Bunaken

Bunaken et sa très grande église. Tout va bien, Jésus est à la barre :-)
Bunaken et sa très grande église. Tout va bien, Jésus est à la barre :-)

Bunaken et sa très grande église. Tout va bien, Jésus est à la barre :-)

Bunaken, maison du village et la salle d'eau extérieure : le puits !
Bunaken, maison du village et la salle d'eau extérieure : le puits !

Bunaken, maison du village et la salle d'eau extérieure : le puits !

Pour le snorkeling, il n'y a pas bien loin à aller. Depuis la plage, nous arrivons facilement au récif corallien. Bunaken, par son emplacement, ses eaux profondes chargées en nutriments et son écosystème de mangroves qui protège la plage et les coraux de l'érosion, est un des meilleurs sites de plongées d'Indonésie.

À peine arrivés au bord du tombant, nous sommes ébahis par le nombre de poissons qui puisent leur nourriture sur le mur de corail, il y en a partout ! L'eau présente une visibilité parfaite mais il est impossible de voir le fond de l'abysse, qui paraît-il plonge ici à quelques deux cents mètres de profondeur… Le contraste entre la clarté du platier et l'obscurité du fond du précipice est fabuleux. Nager en bordure du gouffre est impressionnant et donne presque le vertige. Et puis les garçons sont ravis puisqu'à chaque sortie, nous pouvons voir des tortues .

Bunaken, notre pension, la "plage" de mangrove
Bunaken, notre pension, la "plage" de mangrove
Bunaken, notre pension, la "plage" de mangrove
Bunaken, notre pension, la "plage" de mangrove
Bunaken, notre pension, la "plage" de mangrove

Bunaken, notre pension, la "plage" de mangrove

Nous repartons sur Manado le 30 mai puis prenons un avion pour Makassar dès le lendemain. De là, nous achetons des billets pour le bateau qui se rend à Labuan Bajo sur l'île de Flores le 1er juin. Le voyage doit durer une vingtaine d'heures ☺.

Bilan de notre voyage aux îles Célèbes.

Nous avons passé 6 semaines aux Célèbes (du 20 avril au 1er juin 2016) et avons adoré notre séjour sur cette grande île située à l'Est de l'archipel indonésien. Il faut du temps pour voyager ici et ne pas avoir peur des heures passées dans les transports mais les efforts en valent vraiment la peine !

Le pays Toraja avec ses impressionnants sites funéraires et ses magnifiques rizières en terrasses, les îles Togean où l'on a l'impression d'être loin de tout sur des eaux aux couleurs magnifiques (notre coup de cœur pour Katupat et Fadhila cottages ) et Bunaken avec ses myriades de poissons et ses tombants à couper le souffle resteront des moments forts de notre périple en Indonésie.

Encore plus de photos ☺ http://www.carnets-asie.com/album-photos-6-indonesie.html

Indonésie : Sulawesi (les Célèbes)

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H
Coucou Christelle et ses hommes!<br /> Ça fait trop plaisir de pouvoir vous lire à défaut de pouvoir échanger sur nos périples!<br /> Nous aussi, on partage le même sentiment et les mêmes impressions sur la Sulawesi, la prochaine fois, il faudra qu'on se rende jusqu'à Bunaken, vous nous faites rêver avec tous ces poissons et ses tortues!<br /> Pour nous, le snorkeling, c'est malheureusement fini...voici presque 3 semaines que nous sommes en Inde et le 14, nous partons pour le Népal.<br /> On se reverra en France! :)<br /> Bisous à vous 4<br /> Au fait, vous m'avez convaincu, assimil sera mon livre de chevet! ;)
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M
Coucou les Jeunes ......... Ouffffffffffffff... vous nous avez gâtés de toute cette lecture, presque un livre. Chouette d'avoir rencontré des Français aussi loin .... vous vous êtes sentis un peu moins seuls. Vous avez toute notre admiration pour les longues heures d'attente pour obtenir soit un visa, soit un transport, soit une pension de famille ; cela va vous faire tout drôle de revenir chez vous avec le confort absolu.....Au moins vous aviez comment cela se passait ailleurs mais là nous pensons que vous avez dépassé le " pompom " Nous espérons que les enfants ne sont pas trop fatigués cette fois-ci....C'est un peu "à la dur " mais bon ils en auront plein la tête et les yeux de tout ce qu'ils peuvent voir..... J'espère que le dos de Christelle tient le coup et que tout le monde est en bonne santé ; je ne vais pas vous demander s'il ne vous tarde pas de revenir en France, vous risquez de me dire NON. Profitez bien encore de ce trimestre et nous vous embrassons tous les 4 bien fort - Maman / Papa / Mamie / Papy
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