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Les Philippines : Central Visayas

Publié le par Patrick & Co

Initialement, les Philippines n'étaient pas prévues dans notre itinéraire. Mais plutôt que rester deux mois en Malaisie où nous avions déjà voyagé plus d'un mois il y a 6 ans, nous nous sommes dit que l'occasion était belle de venir passer quelques semaines dans cet archipel dont on nous a tant vanté la beauté des îles.

Il n'y a que 4 heures de vol entre Kuala Lumpur et Cebu, Air Asia assure des vols quotidiens pour un aller-retour à peine plus cher qu'un abonnement mensuel 4 zones RATP .

Carte des Philippines

Carte des Philippines

Cebu

Des cartes CB Visa inutilisables

Jeudi 3 mars, nous arrivons à Cebu city (sur l'île de… Cebu).

De l'aéroport au centre-ville, il nous faut prendre 2 bus. Les renseignements pris au bureau d'information dans le hall d'arrivée sont pour une fois utiles.

À l'approche du centre-ville, les embouteillages sont monstrueux et il faut plus d'une heure et demie pour effectuer 15 kms ! Après Manille, Cebu est l'un des pôles maritimes les plus importants du pays et compte plus de 800 000 habitants…

Nous pensions quitter la ville dès le lendemain de notre arrivée mais nos cartes Visa Premier, après un premier retrait à l'aéroport, deviennent complètement muettes… Nous sommes donc contraints de rester une journée supplémentaire, le temps de régler le problème par un virement Western Union (merci Nadine et Cathy).

En allant faire un tour sur Internet, on s'aperçoit que ce problème de carte bancaire bloquée dès le premier retrait est assez fréquent ici. Les Philippines sont réputées pour faire l'objet de nombreuses opérations frauduleuses, ce qui rend les banques étrangères très méfiantes quand on effectue plusieurs retraits dans la même journée… 

Cebu - Cebu city et les divers moyens de transport : pédicab, jeepney et tricycle
Cebu - Cebu city et les divers moyens de transport : pédicab, jeepney et tricycle
Cebu - Cebu city et les divers moyens de transport : pédicab, jeepney et tricycle

Cebu - Cebu city et les divers moyens de transport : pédicab, jeepney et tricycle

Cebu - Cebu city : sortie de messe, fort San Pedro
Cebu - Cebu city : sortie de messe, fort San Pedro

Cebu - Cebu city : sortie de messe, fort San Pedro

Bantayan island

Une mer bleu turquoise

Samedi 5 mars, nous nous mettons en route de bon matin pour aller à Santa Fé qui se trouve sur l'île de Bantayan, au Nord de Cebu (l'île, pas la ville ).

Un jeepney nous dépose à la gare routière de Cebu city. De là, nous prenons un bus pour Hagnanya, à environ 3 heures de route. C'est notre jour de chance, les transports s'enchaînent sans difficulté et à Hagnanya, nous arrivons au moment où le ferry s'apprête à partir.

La traversée pour aller à Santa Fé dure une heure.

D'habitude, quand on arrive dans un port, l'eau y est sale, grise, polluée par les nombreux bateaux qui laissent échapper du fuel à chaque escale.

Ici rien de tel, malgré les ferries qui font la navette entre Hagnanya et Santa Fé plusieurs fois par jour, la mer est bleu turquoise et une plage de sable clair s'étend de part et d'autre de la jetée, nous en prenons plein les yeux dès notre arrivée .

Bantayan Island : arrivée au port et en route pour trouver une pension
Bantayan Island : arrivée au port et en route pour trouver une pension
Bantayan Island : arrivée au port et en route pour trouver une pension

Bantayan Island : arrivée au port et en route pour trouver une pension

Nous restons 3 jours à Santa Fé, le temps de louer des scooters pour parcourir l'île et de faire un tour en bangka (pirogue à moteur avec balanciers) pour aller admirer les fonds sous-marins autour de l'île.

Bantayan Island : balade en moto, habal-habal, transport de poules vivantes et pause déjeuner
Bantayan Island : balade en moto, habal-habal, transport de poules vivantes et pause déjeuner
Bantayan Island : balade en moto, habal-habal, transport de poules vivantes et pause déjeuner
Bantayan Island : balade en moto, habal-habal, transport de poules vivantes et pause déjeuner

Bantayan Island : balade en moto, habal-habal, transport de poules vivantes et pause déjeuner

Pour notre sortie bateau, nous allons au large de Hilantagaan Island.

Sous l'eau, la visibilité est parfaite et les coraux variés mais iI y a du courant qui nous contraint à nager constamment pour ne pas dériver trop loin.

À la surface, le spectacle n'est pas moins beau et les différentes nuances de bleus se mélangent comme par magie, c'est magnifique.

Bantayan Island : sortie snorkeling au large de Hilantagaan Island
Bantayan Island : sortie snorkeling au large de Hilantagaan Island
Bantayan Island : sortie snorkeling au large de Hilantagaan Island
Bantayan Island : sortie snorkeling au large de Hilantagaan Island
Bantayan Island : sortie snorkeling au large de Hilantagaan Island

Bantayan Island : sortie snorkeling au large de Hilantagaan Island

À l'heure du déjeuner, Léonardo, notre capitaine, nous amène au village de pêcheurs où habite son oncle Nestor. On nous apporte des chaises et une "table" pour que nous puissions manger, sous le regard curieux et amusé de tout le village . Heureusement, les hommes et les enfants disponibles se lèvent bientôt pour mettre une grosse bangka à la mer. Tout le monde participe à la mise à l'eau, dans un désordre indescriptible. Sur le sable, la barque tangue à gauche, puis à droite sans progresser d'un centimètre. Personne n'a eu l'idée de dégager le passage et quand enfin, elle commence à rouler sur les rondins de bambou placés sous la coque, ses flotteurs viennent immanquablement s'encastrer dans les autres barques restées sur le sable, puis plus loin, dans celles qui sont déjà à l'eau sur le bord de la plage . C'est tout l'esprit des Philippins que résume cette opération. Leur fatalisme a un nom : "bahala na", qui veut dire que peu importe ce qui arrive, tout finira bien par s'arranger…

Pour se remettre de ses efforts, Léonardo trinque avec les autres participants de la mise à l'eau (mélange rhum coca par plus de 30°C).

Au bout de plusieurs verres, son élocution devient moins claire et il répète "un peu" toujours la même chose... Encore un dernier verre avant de partir, sous une chaleur de plomb, et notre capitaine nous ramène à bon port.

La journée s'achève par une baignade dans les eaux limpides de notre plage, dans un décor de carte postale .

Hilantagaan Island : mise à l'eau d'une bangka, enfants de pêcheurs, poissons séchés (un des principaux revenus de la communauté) et comment garder sa boisson préférée au frais  :-)
Hilantagaan Island : mise à l'eau d'une bangka, enfants de pêcheurs, poissons séchés (un des principaux revenus de la communauté) et comment garder sa boisson préférée au frais  :-)
Hilantagaan Island : mise à l'eau d'une bangka, enfants de pêcheurs, poissons séchés (un des principaux revenus de la communauté) et comment garder sa boisson préférée au frais  :-)
Hilantagaan Island : mise à l'eau d'une bangka, enfants de pêcheurs, poissons séchés (un des principaux revenus de la communauté) et comment garder sa boisson préférée au frais  :-)

Hilantagaan Island : mise à l'eau d'une bangka, enfants de pêcheurs, poissons séchés (un des principaux revenus de la communauté) et comment garder sa boisson préférée au frais :-)

Bantayan Island : retour et repos sur notre plage
Bantayan Island : retour et repos sur notre plage
Bantayan Island : retour et repos sur notre plage

Bantayan Island : retour et repos sur notre plage

Sipalay - Sugar Beach

De Bantayan, nous nous rendons sur l'île de Negros, après une traversée de 3 heures en ferry. Sur notre guide de voyage, nous avions lu que Sugar Beach était un des derniers secrets bien gardés de Negros : "sa plage est magnifique et l'endroit est loin des sentiers battus".

Bien sûr, cela nous a donné envie de nous y rendre .

Nous faisons donc une courte étape d'une nuit à Bacolod puis prenons un bus pour Sipalay, à environ 5 heures de route, au Sud-Ouest de Negros.

De Sipalay, il faut encore prendre une moto taxi pendant 5 ou 6 kilomètres, puis  traverser une rivière, en pirogue. Inutile de dire qu'il est nécessaire de négocier fermement le prix de chaque transport, sous peine de voir sa réserve en pesos fondre trop rapidement. 

Nous nous attendions tellement à voir une merveille en arrivant sur Sugar Beach que nous sommes "un peu" déçus. Certes la plage est belle, mais la couleur du sable ressemble plus à celle du sucre de canne qu'à celle du sucre en poudre que nous utilisons pour sucrer nos yaourts (autant dire que pour le sable blanc, nous sommes loin du compte…).

Île de Negros : Sugar beach
Île de Negros : Sugar beach
Île de Negros : Sugar beach
Île de Negros : Sugar beach
Île de Negros : Sugar beach

Île de Negros : Sugar beach

Heureusement, l'environnement est très agréable et les quelques pensions établies en retrait de la plage ont toutes construit leurs bungalows de manière à ce qu'ils soient parfaitement intégrés dans la nature, sous une couverture de cocotiers, au milieu de plantes tropicales.

Au Driftwood village où nous nous installons, le personnel est très accueillant, le jardin parfaitement entretenu et notre grand bungalow est bien conçu, idéal pour qu'on s'y sente parfaitement bien. C'est l'un des endroits les plus reposants et les mieux aménagés que nous ayons vus depuis le début de notre voyage, un coin comme on aime ☺☺☺ !

Île de Negros : notre pension coup de coeur sur Sugar beach, le Driftwood village
Île de Negros : notre pension coup de coeur sur Sugar beach, le Driftwood village
Île de Negros : notre pension coup de coeur sur Sugar beach, le Driftwood village

Île de Negros : notre pension coup de coeur sur Sugar beach, le Driftwood village

Siquijor

Après une journée passée à Dumaguete, au Sud de Negros, nous arrivons sur l'île de Siquijor, le dimanche 13 mars.

Dès notre descente du ferry, nous louons des scooters pour les 3 jours que nous comptons passer ici et chargeons nos sacs sur nos deux-roues. Nous ne savons pas trop où aller et c'est le meilleur moyen pour nous mettre à la recherche d'un hébergement. Après nous être arrêtés dans plusieurs pensions où il n'y avait plus de place, nous nous disons que nous avons de la chance d'être motorisés, la recherche aurait une vraie galère si nous avions été à pied...

L'île de Siquijor
L'île de Siquijor

L'île de Siquijor

Au bout d'une dizaine de visites infructueuses, nous pouvons enfin poser nos affaires chez John Lhea, proche du village de San Juan. Notre logement est un petit appartement, il se compose de 2 chambres, d'une kitchenette et fait face à la mer .

Île de Siquijor : Notre appartement à San Juan. Ce soir, au menu : œufs sur le plat et sandwiches au jambon poêlé.
Île de Siquijor : Notre appartement à San Juan. Ce soir, au menu : œufs sur le plat et sandwiches au jambon poêlé.
Île de Siquijor : Notre appartement à San Juan. Ce soir, au menu : œufs sur le plat et sandwiches au jambon poêlé.
Île de Siquijor : Notre appartement à San Juan. Ce soir, au menu : œufs sur le plat et sandwiches au jambon poêlé.

Île de Siquijor : Notre appartement à San Juan. Ce soir, au menu : œufs sur le plat et sandwiches au jambon poêlé.

L'île de Siquijor se développe peu à peu au tourisme mais reste tout de même un endroit où il fait bon séjourner. Des plages aux eaux limpides bordent le littoral et incitent à la baignade. Comme nous sommes motorisés, nous pouvons faire le tour de l'île dans la journée.

Île de Siquijor : sous l'eau et photos prises sur la route
Île de Siquijor : sous l'eau et photos prises sur la route
Île de Siquijor : sous l'eau et photos prises sur la route
Île de Siquijor : sous l'eau et photos prises sur la route
Île de Siquijor : sous l'eau et photos prises sur la route
Île de Siquijor : sous l'eau et photos prises sur la route
Île de Siquijor : sous l'eau et photos prises sur la route
Île de Siquijor : sous l'eau et photos prises sur la route
Île de Siquijor : sous l'eau et photos prises sur la route
Île de Siquijor : sous l'eau et photos prises sur la route

Île de Siquijor : sous l'eau et photos prises sur la route

Nous restons trois jours à Siquijor, puis partons pour l'île de Bohol, sa voisine du Nord.

Le ferry pour Bohol part à 19h du port de Larena, à une trentaine de kilomètres de San Juan. Comme nous avions prévu de rendre les motos à Larena, nous faisons le trajet chargés comme des mulets, casant les sacs au mieux pour ne pas nous gêner.

La traversée pour aller à Bohol ne dure que 3 heures et demie et nous arrivons à Tagbilaran, la ville principale, à 22h30.

Nous avons beaucoup de chance puisque le premier hôtel où nous nous rendons a des chambres libres ☺.

En route pour Larena ; Ferry pour Bohol
En route pour Larena ; Ferry pour Bohol
En route pour Larena ; Ferry pour Bohol
En route pour Larena ; Ferry pour Bohol

En route pour Larena ; Ferry pour Bohol

Bohol

L'île de Bohol est très connue pour ses collines de chocolat (les Chocolate Hills) et pour être l'un des derniers habitats des tarsiers, de minuscules primates aux yeux proéminents en voie de disparition.

Des petites créatures aux yeux énormes

Nous nous installons à Loboc, une charmante petite ville située à une heure de Tagbilaran.

Traversée par la rivière Loboc, sur laquelle sont organisées des excursions à bord de curieux bateaux-restaurants, la vie du bourg s'organise autour de la place principale qui jouxte la vieille église San Pedro bâtie en 1602, ou tout au moins ce qu'il en reste après le tremblement de terre dévastateur de 2013… 

Île de Bohol, Loboc : son église bien mal-en-point, sa rivière et une rizière à côté de la pension
Île de Bohol, Loboc : son église bien mal-en-point, sa rivière et une rizière à côté de la pension
Île de Bohol, Loboc : son église bien mal-en-point, sa rivière et une rizière à côté de la pension

Île de Bohol, Loboc : son église bien mal-en-point, sa rivière et une rizière à côté de la pension

De la place principale, nous pouvons prendre le bus et aller au "Tarsier Sanctuary" de Corella, un refuge dans la forêt qui abrite quelques individus et qui tente de les ré-acclimater à la vie sauvage. Les Philippines font partie, avec l'Indonésie (plus précisément les îles de Bornéo, Sumatra et Sulawesi), des rares endroits au monde où il est encore possible de les approcher, peut-être plus pour très longtemps (on estime leur nombre à moins de 1000 individus).

Dans ce centre, il n'y a que 8 tarsiers. Ils mesurent entre 10 et 15 cm (sans la queue) et sont très difficiles à repérer. En effet, ils ne bougent pas dans la journée mais se déplacent la nuit pour chasser. Aussi, chaque matin, les gardiens du parc doivent parcourir les moindres recoins pour tenter de les localiser.

Aujourd'hui, grâce à notre guide, nous pouvons en voir 5, bien dissimulés dans la végétation. Ce sont des animaux très craintifs et le silence est nécessaire pour ne pas les perturber. Ils ressemblent à des petites peluches, avec des yeux surdimensionnés et … une queue de rat.

Île de Bohol, Loboc : En route pour le refuge des Tarsiers
Île de Bohol, Loboc : En route pour le refuge des Tarsiers
Île de Bohol, Loboc : En route pour le refuge des Tarsiers
Île de Bohol, Loboc : En route pour le refuge des Tarsiers
Île de Bohol, Loboc : En route pour le refuge des Tarsiers
Île de Bohol, Loboc : En route pour le refuge des Tarsiers

Île de Bohol, Loboc : En route pour le refuge des Tarsiers

Les "Chocolate Hills"

À l'approche des fêtes de Pâques, nous ne pouvions pas manquer l'occasion d'aller voir les impressionnantes collines de chocolat du centre de Bohol .

De Loboc, nous louons des scooters et partons pour le village de Carmen. La route serpente dans la montagne et traverse, un peu avant Bilar, une très belle forêt d'arbres d'acajou, sur un tronçon de deux kilomètres.

Vers Carmen, nous prenons la bifurcation pour "Chocolate Hills", où un point de vue (payant) a été aménagé en haut d'une colline.

Sur plus de 50 km², on compte (pas nous, les géologues…) 1268 collines en forme de cône, mesurant de 30 à 50m de hauteur. Le paysage est irréel et c'est encore plus impressionnant quand on sait que ces collines ont été façonnées il y a 2 millions d'années par une accumulation de couches de corail et de coquillages… La mer, qui s'est ensuite retirée, a fait apparaître ces protubérances, l'érosion faisant le reste.

Les photos prises pour alimenter votre blog favori , nous pouvons redescendre et continuer la balade en deux-roues sur les routes tranquilles de l'intérieur de l'île.

Île de Bohol : Man Made Forest, près de Bilar, une forêt d'acajous

Île de Bohol : Man Made Forest, près de Bilar, une forêt d'acajous

Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills, les plus malins à l'arrière passent par les fenêtres ;-)

Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills, les plus malins à l'arrière passent par les fenêtres ;-)

Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills, les Philippins adorent le karaoké. On en a pris plein les oreilles pendant la pause déj' dans un petit restau de Carmen...

Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills, les Philippins adorent le karaoké. On en a pris plein les oreilles pendant la pause déj' dans un petit restau de Carmen...

Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills
Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills
Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills
Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills
Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills
Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills
Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills

Île de Bohol : sur la route des Chocolate Hills

Île de Bohol : Chocolate Hills
Île de Bohol : Chocolate Hills
Île de Bohol : Chocolate Hills
Île de Bohol : Chocolate Hills

Île de Bohol : Chocolate Hills

Anda, destination oubliée des dépliants touristiques

De Loboc, nous partons ensuite pour l'Est de Bohol et le village d'Anda. Cet endroit méconnu est un peu reculé (à environ 3 heures de route de Tagbilaran) et cela le préserve fort heureusement du tourisme de masse.

Si les hôtels de luxe construits sur la grande plage qui s'étire sur plus de 3 kilomètres se sont réservé des coins privés, la grande plage municipale est d'une propreté irréprochable, bien ombragée et nettement plus belle que tout ce que nous avons pu voir en parcourant le littoral à pied. L'eau est claire, bleu turquoise et les gosses qui jouent dans l'eau nous interpellent par nos prénoms dans de grands éclats de rires. Il faut dire que depuis notre arrivée, nous avons noté que les Philippins semblaient toujours de bonne humeur, courtois, très attentionnés et prêts à nous aider à la moindre occasion. La baignade dans cette eau transparente est un délice. Quant au snorkeling, il y a bien quelques pâtés de corail, au large, mais nous voyons peu de poissons.

Île de Bohol, Anda : plages des beaux hôtels
Île de Bohol, Anda : plages des beaux hôtels
Île de Bohol, Anda : plages des beaux hôtels
Île de Bohol, Anda : plages des beaux hôtels
Île de Bohol, Anda : plages des beaux hôtels

Île de Bohol, Anda : plages des beaux hôtels

Île de Bohol, Anda : plage municipale, de loin notre préférée.
Île de Bohol, Anda : plage municipale, de loin notre préférée.

Île de Bohol, Anda : plage municipale, de loin notre préférée.

Panglao, Alona beach

Dimanche 20 mars, nous sommes de retour à Taglibaran. Comme nous arrivons dans la matinée, nous profitons de notre temps libre l'après-midi pour prendre un jeepney et aller sur l'île de Panglao, reliée à Bohol par un pont routier.

Le jeepney nous dépose à proximité de la plage d'Alona.

À peine avons-nous mis le pied sur le sable que nous regrettons la plage d'Anda. Surpeuplée, avec des bateaux amarrés tout le long de la côte, Alona beach est le genre de ghetto à touristes, sans charme, que nous fuyons.

Si l'on souhaite se relaxer sur une vraie plage à Bohol, il faut se rendre à Anda mais certainement pas Alona Beach

Île de Bohol, Tagbilaran. La rue du marché et le port
Île de Bohol, Tagbilaran. La rue du marché et le port
Île de Bohol, Tagbilaran. La rue du marché et le port

Île de Bohol, Tagbilaran. La rue du marché et le port

Île de Panglao, Alona beach. Comparée à Anda, il n'y a pas photo...
Île de Panglao, Alona beach. Comparée à Anda, il n'y a pas photo...

Île de Panglao, Alona beach. Comparée à Anda, il n'y a pas photo...

Cebu

Lundi 21 mars, nous prenons le ferry pour retourner à Cebu city. Le voyage depuis Tagbilaran dure 5 heures et nous arrivons à Cebu vers 17h30.

Au port, impossible de trouver un taxi qui accepte de mettre son compteur, ils demandent tous 200 pesos pour nous emmener au centre-ville (3 fois le tarif normal)… et les jeepneys sont pleins à craquer. Alors nous effectuons le trajet  à pied jusqu'à l'Elicon Hotel, où nous avions séjourné il y a 3 semaines (à plus d'un kilomètre du port)…

Nos impressions sur les Philippines

Nous ne sommes restés que 20 jours (bien trop peu de temps !) et avons adoré notre voyage aux Philippines. C'est très facile de voyager dans cet archipel où il y a pléthore de moyens de transport : ferries, bangkas, bus, jeepneys, tricycles, pedicab, habal-habal, etc… Nous n'avons jamais dû patienter très longtemps dans une gare ou sur le bord de la route.

Les paysages sont magnifiques, les Philippins souriants et accueillants savent transmettre leur joie de vivre. Pour les gourmands, il y a des boutiques de pâtisseries un peu partout .

Les Philippines comptent plus de 7000 îles et nous n'avons voyagé que sur 6 d'entre elles, ce qui nous laisse de belles opportunités pour les voyages à venir

Les insolites ;-)
Les insolites ;-)
Les insolites ;-)
Les insolites ;-)
Les insolites ;-)
Les insolites ;-)
Les insolites ;-)
Les insolites ;-)

Les insolites ;-)

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J
Enorme toutes ces photos ca nous rappelle de tres bons souvenirs!!!<br /> A bientot pour les prochaines aventures (on est en Polynesie pour un mois ;)
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K
C'est fabuleux ! Lu le 1er tier, je reprends ce we, là vous nous vendez du rêve !!! :* :*
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